Dio, infatti, non ha mandato il Figlio nel mondo per condannare il mondo, ma perché il mondo sia salvato per mezzo di lui. Chi crede in lui non è condannato; ma chi non crede è già stato condannato, perché non ha creduto nel nome dell'unigenito Figlio di Dio. E il giudizio è questo: la luce è venuta nel mondo, ma gli uomini hanno amato più le tenebre che la luce, perché le loro opere erano malvagie. Chiunque infatti fa il male, odia la luce, e non viene alla luce perché le sue opere non vengano riprovate. Invece chi fa la verità viene verso la luce, perché appaia chiaramente che le sue opere sono state fatte in Dio».

Dio ha tanto amato il mondo da dare suo Figlio affinché chiunque crede in lui non vada perduto, ma abbia la vita eterna. Questo è quanto rivela a Nicodemo, dottore della Legge e fariseo che si era recato da lui, nascostamente e di notte, Gesù. E questo a riprova della volontà di salvezza, da parte di Dio, a chiunque voglia accogliere il suo dono d’amore gratuito. La condizione per non subire condanna è credere nel Figlio, che non significa aderire a una verità dottrinale come si crede corrisponda al vero che la terra gira su se stessa. Credere significa adesione vitale a Cristo, venire alla luce mostrando attraverso il proprio vivere che si fanno opere secondo le coordinate che sono state le stesse di Gesù: l’amore verso tutti, il perdono, l’accoglienza e il soccorso di quanti, per le ragioni più diverse non vivono una vita degna di questo nome. Riconoscere in ogni altro/altra una fratello e una sorella perché la verità è un “fare”, muovendosi verso la luce del bene, dell’amore, rinunciando ad agire nell’ombra, operando il male, per non essere visti e riprovati. Per quanti agiscono da figli di Dio, la vita eterna è già in atto, ora, e non avrà fine. Nemmeno la morte potrà interromperla.

Croire au Fils – Jean 3,16-21

En ce temps-là, Jésus dit à Nicodème : « Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais ait la vie éternelle. En effet, Dieu n’a pas envoyé son Fils dans le monde pour condamner le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui. Celui qui croit en lui n’est pas condamné ; mais celui qui ne croit pas est déjà condamné, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. Et voici le jugement : la lumière est venue dans le monde, mais les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, car leurs œuvres étaient mauvaises. En effet, celui qui fait le mal hait la lumière, et il ne vient pas à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient reprochées. Mais celui qui fait la vérité vient à la lumière, afin que ses œuvres soient manifestées qu’elles ont été faites en Dieu. »

Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais ait la vie éternelle. Voilà ce que Jésus révèle à Nicodème, docteur de la Loi et pharisien qui s’était rendu à lui, en secret et de nuit. Et cela pour témoigner de la volonté de salut de Dieu pour tous ceux qui veulent accueillir son don d’amour gratuit. La condition pour ne pas subir la condamnation est de croire au Fils, ce qui ne signifie pas simplement adhérer à une vérité doctrinale, comme on croit que la Terre tourne autour du Soleil. Croire, c’est une adhésion vitale à Christ, venir à la lumière en montrant par sa vie que l’on fait des œuvres selon les mêmes principes que Jésus : l’amour envers tous, le pardon, l’accueil et le secours de ceux qui, pour diverses raisons, ne mènent pas une vie digne de ce nom. Reconnaître en chaque autre un frère ou une sœur, car la vérité est un « faire », en se mouvant vers la lumière du bien, de l’amour, renonçant à agir dans l’ombre, à faire le mal, pour ne pas être vus et reprochés. Pour ceux qui agissent en enfants de Dieu, la vie éternelle est déjà en marche, ici et maintenant, et elle n’aura pas de fin. Même la mort ne pourra la interrompre.